Publié le 22 Avril 2024

L'année 2024 se révèle prometteuse pour les investisseurs immobiliers grâce à des conditions de marché avantageuses. Les taux de crédit, après une hausse significative, amorcent une descente salutaire, et le marché affiche des signes de stabilisation des prix de vente. Qui plus est, les ajustements du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) offrent de nouvelles perspectives, notamment pour les petites surfaces.

Alexandre Fitussi, expert en investissement immobilier, constate ainsi que depuis décembre 2023, une tendance à la baisse des taux de crédit se confirme. Ce retournement a commencé avec des taux oscillant entre 4,5 % et 5 %. Nous sommes désormais dans une fourchette de 3,5 % à 4 %. Cette réduction, qui semble s'installer durablement, offre donc un regain de dynamisme sur le marché et promet une période de stabilité des taux d’emprunt. La détente sur les taux de crédit n'est pas le seul signal positif. Les banques, après une période de frilosité marquée par des exigences accrues, se montrent de nouveau compétitives et ouvertes à l'octroi de crédits, particulièrement sur des durées plus longues.

Cette évolution est un réel stimulant pour les capacités d'emprunt et l'initiation de nouveaux projets immobiliers. Pour ceux ayant contracté un prêt entre 4,5 et 5 %, il est opportun de renégocier son crédit. Pour les autres, mieux vaut attendre un écart de taux plus significatif avant de se lancer dans un rachat de crédit. Les établissements bancaires commencent à peine à explorer leur marge de manœuvre, permettant ainsi des renégociations pour les prêts récents. Le marché immobilier montre par ailleurs des signes de stabilisation des prix, situation avantageuse tant pour les vendeurs que pour les acheteurs. Les biens au juste prix s'écoulent rapidement, et les propriétaires ne sont plus enclins à accepter de grandes négociations. Les investisseurs peuvent donc envisager l'avenir avec optimisme.

Parallèlement, le nouveau système de calcul du DPE est une révolution pour les logements de moins de 40 m². Ces changements permettent de rehausser la note énergétique de ces espaces et allègent la pression sur les propriétaires pour effectuer des rénovations souvent coûteuses et complexes. Les futures réformes du DPE pourraient favoriser les biens chauffés à l'électricité et offrir ainsi un avantage aux énergies plus vertes. Des évolutions réglementaires attendues pourraient par ailleurs soulager les propriétaires de logements peu performants, leur évitant des travaux de mise aux normes précipités.

Enfin, contrairement aux attentes, l'encadrement des loyers ne s'est pas généralisé. De grandes villes comme Marseille, malgré l'annonce d'une application imminente, n'ont toujours pas mis en place cette mesure. Cela suggère qu'une extension du dispositif n'est pas à l'ordre du jour et offre alors aux investisseurs une certaine latitude pour leurs projets futurs.

2024 apparaît donc comme une année charnière, durant laquelle les investisseurs immobiliers bénéficieront de conditions favorables. La baisse des taux de crédit, la reprise des prêts immobiliers, et les réformes du DPE redessinent les contours d'un marché immobilier plein de promesses et d'opportunités.